Pleine lune a cartagene

Publié le par stephetclem

Apres avoir laisse nos 2 accolytes Rodri et andres, et pris un avion (eh oui nous faisons attention a notre securite) nous voila arrives a Carthagène des Indes ...



Fleuron de l’empire colonial espagnol tout autant que plate-forme du commerce triangulaire et surtout coffre-fort contenant l’or pillé aux Indiens, cette ville a longtemps fait fantasmer. Plusieurs fois assiégée par les pirates des caraïbes, elle a aussi abrité les plus grands marchés d’esclaves. Tout ce sulfureux passe a laissé ses traces dans le bois des balcons et de colombages, dans le bleu et l’ocre des façades et jusque dans les couleurs de peaux....

 Les visages  des indiens de Bogota laissent ici le devant de la scène aux peaux marrons et aux traits arrondis des métisses.

 Le castillan limpide de la capitale cède ici le pas a un dialecte créole rapide qui rappelle que derrière ses vitrines pour touristes, Carthagène ne se laisse pas si facilement découvrir...

la comprehension est parfois difficile : clement depite, me regarde plusieurs fois  d un air navre .. "je comprends rien a ce qu ils me disent" me chuchote t il. a plusieurs reprises ..
 
Carthagène garde jalousement ses secrets à l’ombre de ses remparts.

De jour, elle fourmille d’activité. On ne compte plus les échoppes sur le marché.

Fruits, légumes, quincaillerie, maroquinerie, vêtements, tissus, livres, disques, s’échangent dans les ruelles qui entourent la vieille ville dés les premiers rayons du soleil. A l’heure du déjeûner, les étudiants et les employes sirotent une bière et grigotent une empanada, les yeux rivés sur le minuscule ballon que se repassent de minuscules bonhommes sur le petit poste de télévision suspendu au dessus du comptoir... ici par exemple une photo de l ecole des beaux arts...

 C’est ensuite l’heure de la sieste. La ville entière, soudain, s’évanouit. Certains dorment en pleine rue, sur un siège de fortune. D’autres se sont repliés chez eux. Puis, en fin d’apres-midi, l’activité reprend et bat son plein jusque tard le soir, heure ou les cafés se raniment. Pour les Carthagenois, il faut alors composer avec les rythmes endiablés des bars de salsa. Quand le soleil s’est bien couché, que la nuit est bien tombée, que les citadins ont déserté les ruelles, il reste dans le cœur de la vieille ville un parfum de fête. 
Juste pour le plaisir de vos yeux... des  balcons et facades multicolores... encore et encore … laurence   j ai pense a  toi ca t aurait bien plu!!



 

 Les caleches nous  donnent l impression d une ville musee...
 Les policiers... tres presents pour assurer la securite.. tu vois maman il ne faut pas sinquieter

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